mercredi 18 octobre 2017

Rita McBride... au Wiels

Le Wiels, centre d'art contemporain, accueille en ce moment, Rita McBride. Il faut reconnaître que l'accès à son oeuvre n'est pas aisé. Rita utilise un langage minimaliste, à l'intersection de l'architecture et de la sculpture, dans des installations qui évoquent les éléments techniques des constructions modernes, au point qu'on a peine, parfois, à discerner l'oeuvre exposée de l'environnement muséal - héritage industriel aménagé en des espaces amples dont l'infrastructure technique n'est nullement masquée - qui lui fait récrin. Les trois étages sont parcourus d'une oeuvre emblématique, une rambarde de bois, peinte en blanc, qui nous guide, de salle en salle, en un parcours ponctué des interventions des artistes regroupés sous le titre "Something stronger than me".

batik réalisés lors de l'atelier-performance "Fake calligraphy",
projet participatif conçu par
Manoeuvre, Maartje Fliervoet et Ada Van Hoorebeke


Le visiteur peut être déconcerté par un langage plastique qui - malgré la popularisation du ready made - reste quasi totalement transparent, à force d'utiliser le langage purement fonctionnaliste du design industriel pour nous restituer des formes, des volumes, des espaces identiques à ceux que nous voyons (ou plus exactement ne voyons plus) dans l'envers du décor quotidien qui nous entoure. Bouches d'aération, filtres, tuyauteries, bornes, rampes et conduites se retrouvent sous une forme épurée - pas toujours, certaines pièces sont poussiéreuses, souillées, et conservent des traces d'usure - toute droite sortie des épures virtuels destinés à la fabrication de prototypes.




Il est heureux que le Wiels laisse au visiteur la liberté de photographier. Il ne s'agit certes pas - en ce qui me concerne - de se contenter d'une simple représentation  documentaire, mais de poser sur une oeuvre, un regard subjectif. La photographie est ici le moyen d'approcher de manière créatrice une démarche artistique austère. 



Dans l'accès intérieur qui mène au 3e étage, on découvre l'infrastructure technique du Wiels, cloisons modulaire, éclairage, conduites... rien ne distingue ici, mis à part, l'épure rouge d'un panneau laqué, cet appareillage des oeuvres exposées.


 " Guide Rails (2017) qui fonctionne comme un motif récurrent à travers l’exposition. L’installation, qui se compose de 200 mètres de structures autonomes en bois blanc, évoque les rambardes dans les montagnes surplombant Santa Monica à Los Angeles qui menaient autrefois au ranch du célèbre humoriste et cow-boy Will Rogers. " (extrait de la présentation de l'exposition)



où est l'oeuvre...?  à l'intersection du mur immaculé et du sol on remarque à peine la conduite de marbre













références :

mardi 17 octobre 2017

Ostende, le lundi

Ostende le lundi... les trains étaient bondés quand même. A Ostende, nous sommes passés à la rive Est, prenant le ferry qui nous conduit au vieux port et au Fort Napoléon (qui était fermé ce jour là). On accède rapidement à une plage pas bétonnée du tout, mis à part la digue cyclable... pour ceux qui aiment la tranquillité et se lassent des immeubles bâtis par les promoteurs immobiliers de la côte...
Le port et ses bateaux en rade ont tout pour séduire les photographes.











lundi 16 octobre 2017

champignons du dimanche

Un ouragan a parfois des effets heureux, tels ces courants aériens qui nous viennent du sud et provoque la journée d'octobre la plus chaude jamais enregistrée (du moins depuis que l'on tient un registre des températures). Humidité et chaleur sont les conditions idéales pour la fructification des champignons... Ballade à la forêt de Soignes et quelques photos mycologiques... tous les spécimens ne sont pas identifiés... et ceux qui ont un nom, ce sera sous réserve d'avis de spécialistes.

un Géastre  ... ce champignon, basidiomycète, se compose d'un sac souple portant les spores protégé par une ou plusieurs enveloppes. Ces enveloppes sont hygroscopiques, par temps sec, les pétales sont repliées et se déploient par temps humide. Le moindre choc sur le sac provoque un jet de spores. Ici un spécimen déssèché, trouvé sur le sol, et posé sur un tronc.
un clitocybe


le coprin noir et blanc... réputé rare, ce champignon est cependant très présent dans la forêt de Soignes. J'en ai rencontré au moins une dizaine d'exemplaires

Ci-dessous, un spécimen passablement défraichi d'Armillaire couleur de miel. Un champignon parasite très envahissant.

toujours ces Armillaires couleur de miel, plus jeunes
et ici une très jeune touffe, à la coloration rendue verdâtre par la luminosité ambiante







ci dessous, des Vesse de loup perlée (Lycoperdon perlatum),


un clavaire (sans doute Ramaria stricta)



dimanche 15 octobre 2017

lectures

Le challenge "une photo par jour pendant un an" suppose de la ténacité, mais il y a des jours sans, des jours on l'on préfèrerait lire que de photographier... des journées où l'on ne sort pas, où l'on se prélasse, et l'on préfère se plonger dans un livre... malgré tout : on prend son appareil et on relève le défi. Anthologie des livres et lectures photographiques

Ce matin, Edith lit ...la matinée ensoleillée se prolonge, ensoleillée...mais j'adopte ici un traitement sombre qui correspond au passage de IQ84, de Murakami
Un de ces jour où la fragilité d'un dos nous rappelle, non sans douleur,  la précarité de la vie... l'occasion de méditer, stoïquement, sur la brièveté de notre existence.
au 21e S, le livre se fait électronique... 
Fin d'après-midi ensoleillée et chaude...
Un petit trésor, tout Don Qijote de la Mancha en 120 cm3...
une nuit d'insomnie, un fantasme d'écriture... ici un gros clin d'oeil à Stanley Kubrick.

Cela prend la poussière au dernier étage de la bibliothèque, mais c'est toujours d'actualité...
Au détour d'une rue, une fenêtre laisse entrevoir un empilement de livres, lus ou à lire ...

Le café du matin et un bon bouquin... pour se mettre en train

lors d'une cérémonie de mariage, les codes sur la table : droits et devoir des époux... (dura lex, sed lex)