mardi 22 mars 2016

sauvage carnaval (4) - la dérision comme résistance

Le temps n'est plus à la fête à Bruxelles. La terreur imbécile revient à la une de l'actualité. Spinoza affirmait que la haine - ce sentiment triste qui détruit notre puissance d'être - ne peut être vaincue que par l'amour, joie renforçant notre puissance d'être. Notre arme face à la terreur - mis à part les nécessités de la défense en vue de la préservation de la démocratie - est cette forme d'amour qu'est la solidarité. Mais notre langage face à la peur sera celle de la dérision, du rire, de l'humour... Aux déflagrations meurtrières, répondons par les étincelles de notre intelligence, de notre raison comme de nos joies de vivre. Je continue donc, malgré et contre la tristesse qui nous accable, à évoquer la mascarade marollienne du samedi 19... histoire aussi de conjurer nos peurs.










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