jeudi 13 mars 2014

un espace photographique

L'espace photographique - jadis publié par l'hébergeur "mabulle" fut une expérience éphémère. Le blog a disparu, sans doute mort d'inanition. Quelques essais photographiques, datant des années 2000 à 2005 étaient le fruit des premières expériences en photographie numérique. Un olympus camedia c-4000 m'a permi de réaliser quelques milliers de clichés dont la spontanéité était quelque peu plombée par la réactivité quelque peu lente de cet APN pourtant classé parmi les meilleurs de son temps. Aujourd'hui la donne a changé, à la suite du bridge Sony, j'ai passé au reflex, Nikon D7000. Ce blog se veut une présentation partielle de mes photographies, en même temps qu'un espace de réflexion sur l'image et la photographie comme moyen de communication ou comme support artistique.


Quels genre de photo trouvera-t-on ici ? Pas de photo de studio, ni de portrait, mais du paysage, des macrophotographies, des essais graphiques, des reportages et de ce qu'on appelle, en anglais mondialisé, de la "street photo". Autrement dit, de la "photo de rue" ou plus précisément des "gens" dans la rue, ou dans tout autre espace public. On reparlera certainement de cette approche qui oblige le photographe à vaincre une réticence naturelle à prendre sur le vif des personnes inconnues, au risque de transgresser le sacro-saint "droit à l'image" tout en respectant son sujet et agissant avec tact ou discrétion. L'urbanité, dans sa dimension sociale, humaine ou architecturale, est ce qui caractérise le mieux la condition humaine d'aujourd'hui. On peut y déceler les paradoxes, les contradictions entre une extrême socialisation, une massification relationnelle, et une anomie sociale de plus en plus marquée, conduisant à la solitude, à la marginalisation, à la pauvreté absolue -  misère économique ou matérielle, mais aussi misère culturelle, intellectuelle et spirituelle... mais au-delà de ces clichés, on pourrait voir dans l'urbanisation chaotique les prémisses des nouvelles démocraties, le terreau des espérances et des révoltes futures. L'humanité d'aujourd'hui se nourrit-elle encore d'utopies, malgré les déceptions et les désastres historiques ? Sans doute, et c'est peut être la fonction de l'image que de réactiver cette espérance, cette capacité d'imaginer quelque chose de plus crédible que le réel vécu à ras de terre.
                  
                                                      
                          

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