mardi 17 octobre 2017

Ostende, le lundi

Ostende le lundi... les trains étaient bondés quand même. A Ostende, nous sommes passés à la rive Est, prenant le ferry qui nous conduit au vieux port et au Fort Napoléon (qui était fermé ce jour là). On accède rapidement à une plage pas bétonnée du tout, mis à part la digue cyclable... pour ceux qui aiment la tranquillité et se lassent des immeubles bâtis par les promoteurs immobiliers de la côte...
Le port et ses bateaux en rade ont tout pour séduire les photographes.











lundi 16 octobre 2017

champignons du dimanche

Un ouragan a parfois des effets heureux, tels ces courants aériens qui nous viennent du sud et provoque la journée d'octobre la plus chaude jamais enregistrée (du moins depuis que l'on tient un registre des températures). Humidité et chaleur sont les conditions idéales pour la fructification des champignons... Ballade à la forêt de Soignes et quelques photos mycologiques... tous les spécimens ne sont pas identifiés... et ceux qui ont un nom, ce sera sous réserve d'avis de spécialistes.

un Géastre  ... ce champignon, basidiomycète, se compose d'un sac souple portant les spores protégé par une ou plusieurs enveloppes. Ces enveloppes sont hygroscopiques, par temps sec, les pétales sont repliées et se déploient par temps humide. Le moindre choc sur le sac provoque un jet de spores. Ici un spécimen déssèché, trouvé sur le sol, et posé sur un tronc.
un clitocybe


le coprin noir et blanc... réputé rare, ce champignon est cependant très présent dans la forêt de Soignes. J'en ai rencontré au moins une dizaine d'exemplaires

Ci-dessous, un spécimen passablement défraichi d'Armillaire couleur de miel. Un champignon parasite très envahissant.

toujours ces Armillaires couleur de miel, plus jeunes
et ici une très jeune touffe, à la coloration rendue verdâtre par la luminosité ambiante







ci dessous, des Vesse de loup perlée (Lycoperdon perlatum),


un clavaire (sans doute Ramaria stricta)



dimanche 15 octobre 2017

lectures

Le challenge "une photo par jour pendant un an" suppose de la ténacité, mais il y a des jours sans, des jours on l'on préfèrerait lire que de photographier... des journées où l'on ne sort pas, où l'on se prélasse, et l'on préfère se plonger dans un livre... malgré tout : on prend son appareil et on relève le défi. Anthologie des livres et lectures photographiques

Ce matin, Edith lit ...la matinée ensoleillée se prolonge, ensoleillée...mais j'adopte ici un traitement sombre qui correspond au passage de IQ84, de Murakami
Un de ces jour où la fragilité d'un dos nous rappelle, non sans douleur,  la précarité de la vie... l'occasion de méditer, stoïquement, sur la brièveté de notre existence.
au 21e S, le livre se fait électronique... 
Fin d'après-midi ensoleillée et chaude...
Un petit trésor, tout Don Qijote de la Mancha en 120 cm3...
une nuit d'insomnie, un fantasme d'écriture... ici un gros clin d'oeil à Stanley Kubrick.

Cela prend la poussière au dernier étage de la bibliothèque, mais c'est toujours d'actualité...
Au détour d'une rue, une fenêtre laisse entrevoir un empilement de livres, lus ou à lire ...

Le café du matin et un bon bouquin... pour se mettre en train

lors d'une cérémonie de mariage, les codes sur la table : droits et devoir des époux... (dura lex, sed lex)

mardi 26 septembre 2017

cuir..

sensualité du cuir, souplesse des formes et rudesse de la texture... une étude de chaussures, un regard proche, intime...








mardi 12 septembre 2017

du street photo, et oui, encore des street

Pour les amateurs de street photo,  les marches de la Bourse sont un lieu privilégié d'observation de la faune piétonnière de Bruxelles-centre. L'endroit étant à la fois touristique et populeux, le photographe passe aisément inaperçu et puis, il se passe toujours quelque chose sur ce "piétonnier".








vendredi 8 septembre 2017

un regard sur le MIMA

le MIMA, c'est le Millenium Iconoclast Museum of Art, autrement dit un musée (d'initiative privé) dédiés aux arts urbains. Pour l'heure, se tient une exposition thématique "Art is comic", qui, à travers l'oeuvre graphique de Brecht Vandenbroucke, Mon Colonel & Spit, Brecht Evens, HuskMitNavn, Jean Jullien et Joan Cornell, démontre la proximité de la bande dessinée avec les arts urbains. Nous découvrons des artistes à la tonalité ironique, caustique et transgressive, capables de  dénoncer l'absurdité du monde contemporain et l'aliénation des individus  par la technologie omniprésente et l'hégémonie de la marchandise... Est-ce novateur ? Pas vraiment : nous retrouvons sans peine les thématiques, les interrogations et les techniques du POP art des années 1960... mais cette démarche délibérée reste pertinente et garde toute sa puissance critique.

Plutôt que de reproduire les oeuvres exposées - on trouvera un bel aperçu des artistes sur la page de présentation de cette exposition -  je propose un compte rendu photographique plus personnel qui porte moins sur l'expo que sur son cadre.